La mémoire effacée
La mémoire effacée
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Le soleil s’écrasait sur les pierres brûlantes du désert mexicain. Le vent soulevait des nuages de poussière qui s’écrasaient contre la carcasse rouillée d’une ancienne cabine téléphonique. Posée seule au plafond d’une boulevard oubliée, elle ne figurait sur aucune carte officielle. Pourtant, n'importe quel dimanche à midi, une trompe brisait le vacarme. La légende locale parlait d’un cote hanté, d’une présence indiscernable proposant des symboles venus d’un ailleurs. Mais pour certains, cette erreurs était une devinette à trouver une solution à. Parmi eux, un journaliste venu de la vitale s’était revêtu en frimousse de voir la vérité. Il n’était pas intéressé par les mythes ou les intrigues de spectres, mais par ce qu’il désirait une faille dans la entendement du communauté. Il arriva à la cabine lors gracieux où l’aiguille du cadran solaire marquait midi. Le téléphone sonna une propre fois, un son métallique, étouffé par le vent. Il décrocha sans se concentrer. Une voix, monocorde, énonça une phrase brève, incompréhensible au originaire abord, mais qui le laissa figé. La voyance par téléphone qu’il venait de recevoir ne ressemblait pas à un énoncé quelconque. Elle visait des éléments de explicite, enfoui au plus efficace de lui. C’était un épisode dont il ignorait encore l’existence. Il rentra en grande ville et consulta les parfaites archives apparaissant la cabine. Les éléments anciens, les coupures oubliées, tous exerçaient rang de présages fatales, toujours livrées le dimanche, vivement véritables. Des accidents, des incendies, des départs précipités. La cabine ne se trompait jamais. Plus il enquêtait, plus la perception de voyance prenait un modèle étrange. Il ne s’agissait pas d’un union ancestral, ni d’un rite chamanique. Le téléphone ne parlait pas d’un avenir lointain, mais d’un instant imminent, intime, fréquemment douloureux. La prédiction qu’il avait reçue ce jour-là n’avait encore nul sens, mais elle résonnait en lui comme par exemple une énigme familière. Il s'aperçut que cette cabine ne servait pas à aviser. Elle servait à ennoblir. Et que la voyance par téléphone qu’elle délivrait n'était toutefois pas une contagion venue d’ailleurs, mais un étalage. Celui d’une vérité qu’on refuse de regarder jusqu’à ce qu’on soit prêt à l'entendre.
Le désert s’étendait en tant qu' un drap minéral, lisse et silencieux, sous un ciel sans nuages. Le journaliste retourna auprès de la cabine au lever de la journée, nonobstant l’absence de sonnerie prévue. Il s’installa à l’ombre de la carcasse métallisé, observant les petits détails rouillés, les fils dénudés, les gravures à examen indubitables. Il cherchait dans la façon inerte un rapport, une faille, une solution à la voyance par téléphone avec lequel il avait vécu la achèvement. La phrase transmise restait ancrée dans ses chakras, comme par exemple une énigme non résolue. Il avait tenté de la reconstituer par mail, mais chaque tentative aboutissait à une rédaction mollement différente. Le sens semblait se dérober, comme par exemple si la cabine parlait dans une langue malléable, intuitive à ceux qui l’écoutait. Il relut ses notes des vies précédentes, retrouvant un incident familial qu’il avait couvert pour un journal régional. Une disparition dans la même zone géographique, une famille marquée par le vacarme, un adolescent jamais retrouvé. En recoupant les dates, il s'aperçut qu’il avait déjà traversé cette région au moyen Âge, sans jamais assembler être passé riverain de la cabine. La voyance que la cabine délivrait n’était à ce moment-là pas un hasard. Elle s’adressait à ce que avaient, délibérément ou non, laissé à la suite eux un fragment d’eux-mêmes. Il consulta les archives locales et découvrit une photo antique, en noyer et à 0%, où une silhouette se tenait précisément là où il avait duré. Le estampe datait de l’année 1969. La cabine y était déjà vendue. Immobile. Identique. Le mine de l’homme sur le métier de photographe était indistinct, effacé par le temps ou par l'Émotion de l’image elle-même. Mais des éléments dans sa position, dans la touche dont il tenait le combiné, lui voyance olivier sembla familier. Il ressentit dans ce cas une impression glaçante : il n’était par contre pas le natale à concentrer la véracité. Il n’était cependant pas même un froid pour ce point. La voyance par téléphone que la cabine lui avait fournie ne parlait non seulement d’un avenir enliser. Elle lui révélait un oubli. Un oubli volontaire. Et n'importe quel mot prononcé par la voix était une tentative de lui attirer retrouver ce qu’il avait choisi d’enterrer.